NO COMMENT
En 2002 cinq pompiers meurent en éteignant un incendie dans une chambre de bonne à Nauilly.
Une installation électrique vétuste était à l'origine de l'incendie. La propriétaire vient de prendre 2 ans avec sursis.
En 2002 cinq pompiers meurent en éteignant un incendie dans une chambre de bonne à Nauilly.
Une installation électrique vétuste était à l'origine de l'incendie. La propriétaire vient de prendre 2 ans avec sursis.
Il
y a deux ou trois jours, j'ai posté ce petit message (en capture
d'écran ci-dessus) sur le blog de Madame Boutin pour attirer son
attention sur l'immeuble du 66 rue Marx Dormoy. Mon post ne devait pas
être assez pertinent à son goût puisqu'il n'est toujours pas publié.Moi
je le trouvais bien pourtant, pas vous ? Je trouve qu'il allait bien
avec son message à elle, je ne me trouvais pas hors propos, elle y
parlait de sécurité des familles, elle y disait que le logement était
l'affaire de tous les français, enfin elle y disait plein de trucs, je
vous mets le lien pour que vous puissiez lire et me dire si je me suis
fourvoyée, ça peut m'arriver...
http://www.christineboutin-blog.fr
À suivre.
PS
Je remercie celui qui a inventé les captures d'écran.
Ces deux studios sont à louer alors que l'immeuble est soumis à un arrêté de péril depuis fin 2007.
Nous
avons rencontré certains des locataires qui nous ont dit que l'arrêté,
qui doit obligatoirement être affiché dans l'immeuble, avait été retiré
à peine quelques heures après son affichage.
Comme la loi les y autorise, ils ne paient plus de loyer depuis le mois de janvier 2008.
Nous
avons lu l'arrêté, et là, je me permets de vous donner un petit
conseil, si vous passez rue Martel, restez côté impair, parce que il
est souvent question de la sécurité des usagers de la voie publique. Je
n'ai pas tout compris, mais il semblerait que le balcon du 5éme sur rue
ne soit pas très stable, que la solidité et la stabilité des structures
de façades ainsi que l'étanchéité soient un peu douteuses et je
m'arrête là parce qu'il y en 3 pages, mais les occupants de l'immeuble
ne sont pas épargnés non plus niveau sécurité.
Nous avons téléphoné ce matin pour savoir si les studios étaient bien à louer .
La société SABCI nous a répondu que le plus cher était pris et que le locataire venait signer le bail ce matin.
Quand
j'ai parlé de l'arrêté de péril, on m'a répondu que les travaux étaient
terminés et que l'arrêté n'était plus d'actualité. La préfecture, elle,
ne tient pas le même discours. Pour elle, l'arrêté est toujours en
vigueur et aucun bail ne peut-être signé, sauf si il y est précisé
clairement que le locataire a été informé et que les loyers ne pourront
être réclamés tant que l'arrêté n'a pas été levé.
Si je
comprends bien, cette personne va signer un bail pour occuper
gratuitement un studio. Le p'tit veinard ! Surtout qu'on l'a visité la
semaine dernière, avant de savoir pour l'arrêté de péril et qu'il est
vachement bien, tellement bien qu'on a même pas pris de photo, mais
vous pouvez nous croire sur parole, aucune comparaison avec celui de la
rue Marx Dormoy, pas d'étais dans l'escalier des studios à louer, ni
dans les appartements, pas de plafond qui s'effondre. Vu comme ça vite
fait, c'est juste un immeuble ancien habité par des gens très "comme il
faut", ceux que nous avons rencontrés étaient même très sympas.
Je ne sais pas vous, mais moi, je ne comprends pas tout, enfin pas tout bien parce que c'est très technique ces trucs là.
Mais
il semblerait que les premières mises en demeures "pour remédier aux
désordres précités" aient été adressées en février 2006, que depuis il
y en en a eu plein d'autres et que c'est seulement fin décembre 2007
que l'arrêté de péril a été déclaré.
Alors si je compte bien,
rue Marx Dormoy le plafond est tombé le 31 octobre 2007, si les
propriétaires ne font pas les travaux et attendent les mises en demeure
successives, on a plus qu'à croiser les doigts pour que les locataires
ne se prennent pas leur immeuble sur la tête, parce que l'arrêté de
péril ne devrait pas arriver avant... au mieux le printemps 2009.
À suivre.
RÉPONSE DE LA MAIRIE DU XVIII
Suite au mail envoyé à la mairie du XVIII ème le 24 mars dernier qui posait une pauv' question toute bête que je vous résume
"y'a 1 studio à louer rue Marx Dormoy par l'agence Auburtin, l'immeuble me paraît un peu branlant, est ce qu'il est dangereux".
La réponse est , comment dire, ...floue, en tous cas pour moi :
"Madame, nous avons bien reçu... tadada tadada
Le 66 rue Marx Dormoy est un immeuble inclus dans l'opération programmée d'amélioration de l'habitat. L'OPAH est une intervention conjointe de la Ville de Paris et de l'Agence Nationale pour l'Amélioration de l'Habitat, en proposant aux propriétaires une assistance administrative et technique gratuite, ainsi que des aides financières exceptionnelles pour les travaux. (recopier tel quel)
Nous sommes donc informés des désordres existants. Les services de la Préfecture de Police ont d'ailleurs été saisis pour qu'un architecte de sécurité aille sur place afin de vérifier la sécurité des lieux. (recopier tel quel)
Pour obtenir plus d'informations... tadada tadada." fin du courrier.
J'ai été ravie d'apprendre qu'une assistance gratuite et des aides financières exceptionnelles étaient proposées aux propriétaires, ravie et soulagée aussi, parce que c'est vrai, j'étais très inquiète pour ces pauvres propriétaires qui vont être contraints de faire face à des dépenses qu'ils n'avaient sûrement pas prévues. Et puis il faut aider les gens qui ont la gentillesse de louer leur studio à + ou -, mais plutôt + que -, 30 euros du mètre carré.
Mais pour les locataires, on fait quoi ?
Vous allez me dire, ils ont fait mettre des étais pour garantir leur sécurité, mais pour le moment, c'est tout ce qui est prévu.
J'ai téléphoné à un organisme mentionné dans la réponse, et là je ne suis pas tellement plus avancée, sinon que on me dit que si je peux faire autrement et trouver un autre studio c'est mieux, parce que on ne peut pas dire aujourd'hui si l'immeuble est sûr ou pas, mais on s'en occupe et c'est très long, entre 3 et 5 ans.
Je résume parce qu'en fait la personne qui m'a répondue semblait tout aussi choquée que moi que rien ne soit prévu pour les locataires, choquée aussi qu'ils soient obligés de payer leur loyer et tout et tout.
je crois que je n'ai jamais autant écrit, on a fait un mail à
1 - Martin Hirsch sur son blog.
2 - Christine Boutin sur son blog en réponse à un article "les mal logés méritent mieux que des gesticulations" qui accusent le DAL de mettre la vie des mal logés en danger...
Le commentaire n'est pas encore publié, mais on ne désespère pas....
3 - Daniel Vaillant à l'assemblée nationale
On a téléphoné à la préfecture, j'ai eu une dame très gentille qui m'a donné le lien pour consulter la liste des immeubles en péril, m'a dit que pour cet immeuble, un architecte était passé le 5 février dernier, mais pas d'arrêté de péril en vue...
Envoyé un mail à "lepost.fr" sous le nom de "taudis à louer". Le mail a été publié.
Et pour conclure, internet c'est vachement bien, mais qu'est ce que c'est compliqué pour moi, je suis une vraie brêêêêle et j'en chie, alors j'espère vraiment que tout ça va servir à quelque chose....
À suivre.
"FAITES ATTENTION OU VOUS METTEZ LES PIEDS".
C’est ce que répétait la femme de l’agence immobilière qui nous accompagnait pour visiter ce charmant studio de 24m2 à Paris 18.
Le danger venait autant du sol que du plafond. En voyant les étais qui ponctuaient à intervalles réguliers les marches de l’escalier, je commençais à croire de moins en moins que j’étais tombée sur l’affaire du siècle. Mes compagnons de visites et moi-même nous ne savions plus ou donner des yeux
Arrivés au troisième étage, après quelques difficultés avec la serrure, nous avons enfin pu découvrir la perle rare ! (cf photo de l'agence + haut). On est plus en m3 qu'en m2, une malencontreuse faute de frappe probablement parce que je n'ose pas douter de l'intégrité et de l'honnêteté de l'agence, ce sont des professionnels, ils demandent des honoraires et ont pignon sur rue, pas moins de trois pas de porte...
Je ne me suis pas attardée et j'ai repris l'escalier en sens inverse.
En redescendant, j’ai croisé quelques uns de ceux qui auraient pu être mes futurs voisins, tous très courtois, me laissant passer la première entre les étais.
J’ai poursuivi ma journée, mais j’ai quand même eu un peu de mal à m’endormir.
Le lendemain matin je me suis dit que ce n’était pas parce que moi je pouvais faire autrement que je devais ne rien faire contre ceux qui avaient l’indécence de louer ce studio 544 euros par mois et de demander des honoraires de plus d’un mois de loyer.
Alors aujourd’hui, je suis retournée au 66 avec mon appareil photo.
J’ai
été accueillie à bras ouvert par « Monsieur D », le locataire du rez de
chaussée, qui a eu la mauvaise surprise de se prendre son plafond sur
la tronche en pleine nuit le 31 octobre dernier
Depuis cette date, il partage ses 11 m2 avec 6 étais. Le petit plus, c’est que maintenant son studio bénéficie d’un certain cachet puisqu’il a des poutres apparentes, c’est probablement ce qui justifie les 400 euros de loyer qu’il paye.
Dans la foulée, j’ai fait la connaissance de Monsieur et Madame A et de leurs deux enfants.
Ils occupent au 2ème étage un studio de 19m2 soutenu par 7 étais pour 467,50 euros
Face à eux, Madame B, 18m2 90, 5 étais, 3 enfants, un sol pourri.
Et
enfin au dernier étage, Monsieur et Madame C, qui ont refait
entièrement leur 17m2 il y a quelques mois à peine, pour l’arrivée de
leur adorable bébé, et qui ont décliné la proposition de 2 étais qui
leur a été faite.
Parmi tous ces gens, tous travaillent, tous ont des papiers sauf 1. Ils ont tous des propriétaires différents, payent tous leur loyer, certains ont reçu des menaces quand ils ont envisagé de suspendre les règlements en raison du dérangement que provoquaient les étais dans leur vie quotidienne.
Le studio est toujours à louer, la pancarte de l’agence est toujours accrochée à la fenêtre, alors, si voue êtes adeptes de la barre à pompier... En le visitant, j’avais bien remarqué de drôles de traces au sol, probablement l’emplacement des étais qu’ils ont peut-être retirés pour simplifier les visites.
Aucun avis d'arrêté de péril n’est affiché dans le hall.
Donc, depuis le 31 octobre 2007, les propriétaires continuent à percevoir l’intégralité de leurs loyers.
J'ai donc décidé d'écrire à la Préfecture pour leur demander si je pouvais louer sans danger ce studio. Je vous tiens au courant si je reçois un réponse...
Lundi 24 mars,
Un fichier PDF est téléchargeable sur : http://sarahpie.canalblog.com/, parce que moi, je ne sais pas faire...
J'ai aussi fait un petit courriel à la mairie du XVIIIème pour qu'il me confirme aussi que cet immeuble répond à toutes les normes de sécurité.
À suivre...